Un peu d’historique sur la Société acadienne de Clare…
En 1968, la Loi sur les langues officielles fut signée par le premier ministre de l’époque, Pierre Elliot Trudeau. Cette loi a eu des répercussions à l’échelle du pays, et a permis de créer des fonds destinés aux communautés de langues officielles en situation minoritaire (CLOSM). Pour obtenir ces fonds, toutefois, des organismes devaient se créer, et c’est alors qu’en Nouvelle-Écosse, en réaction directe à cette loi, la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE) a été mise sur pied.
À l’époque, il y avait quatre régions acadiennes dans la province : Chéticamp, Isle Madame,Argyle et Clare. Il y avait donc dans chacune de ces régions un bureau de la FANE. À Clare, c’était tout simplement FANE – Clare.
À partir de là, le réseau s’est développé avec la création de différents volets (femmes, aînés, jeunes, etc.) et l’ajout de régions acadiennes/francophones. À la fin des années 1990, comme la gestion des antennes et des volets était trop exigeante pour une seule organisation, il y a eu une restructuration. Des organismes distincts – mais membres de la FANE – ont donc été créés dans chaque région et pour chaque volet. C’est alors qu’en 2001, la Société acadienne de Clare a vu le jour.
La création de la Société acadienne de Clare a été très bénéfique pour la communauté, car l’organisme pouvait mieux répondre aux besoins de la population locale. En général, les résidents de Clare sont dynamiques, même avant-gardistes, et beaucoup d’initiatives – dont plusieurs qui ont eu des répercussions à l’échelle provinciale – sont nées ici. La Société acadienne de Clare appuie ces initiatives, et joue un rôle clé dans le développement communautaire. En fait, elle se voit un point de rassemblement pour les organismes locaux grâce à tous les services qu’elle offre. De plus, la Société acadienne de Clare offre un soutien aux plus petites régions francophones/acadiennes de la province. Elle ne rayonne donc pas seulement à la Baie Sainte-Marie, mais dans toute la province et au-delà.