Grosses têtes
Historique
Les premières grosses têtes ont été créées sous la direction de Doris Michel, artiste spécialisée du papier mâché du Nouveau-Brunswick. Inspirées du carnaval du Brésil, la plupart d’entre elles représentaient des personnages connus de l’Acadie comme Samuel de Champlain, Madeleine LeBlanc, et Évangéline et Gabriel. Elles ont été faites à Halifax, et ont servi pour la première fois dans le tintamarre du 15 août qui a eu lieu à Halifax dans le cadre du Congrès mondial acadien de 2004.
Après cet événement, la Société acadienne de Clare a hérité des grosses têtes. Elles sortaient chaque année pour le tintamarre du 15 août, et parfois lors d’autres événements culturels spéciaux.
En 2023, toutefois, les grosses têtes ont été endommagées de manière irréparable à la suite d’une inondation. On a donc décidé de les remplacer, mais par quelque chose de plus petit (ce n’était pas évident d’entreposer et de transporter ces grosses têtes – un grand merci à l’Université Sainte-Anne pour son appui à cet effet pendant toutes ces années), plus léger, et plus interactif – c’est alors que l’idée des marionnettes est née.
Une collaboration a été établie entre la Société acadienne de Clare, le Conseil des arts de la Baie, la Guilde acadienne de Clare et l’Association Madeleine LeBlanc pour créer des marionnettes avec l’aide des spécialistes de marionnettes du Mermaid Theatre à Windsor, sous la direction artistique de Sheila LeBlanc. Ces nouvelles marionnettes représentent non seulement la population diverse de Clare, mais aussi des éléments de la nature et des objets – bref, elles illustrent la vie à la Baie Sainte-Marie.
L’importance des grosses têtes
Les grosses têtes sont devenues emblématiques à la Baie Sainte-Marie. On voit presque toujours des images des grosses têtes quand on voit des photos du Festival acadien de Clare et surtout, du tintamarre. On ne peut pas imaginer un 15 août sans les grosses têtes ou, maintenant, les marionnettes.
Il s’agit également d’un projet auquel participent de nombreux groupes et membres de la communauté, ce qui renforce l’esprit communautaire. Sans compter que les participantes et participants développent des connaissances et des compétences lors du processus de fabrication. C’est gagnant-gagnant !
Actualités
Voici des articles dans lesquels on parle des grosses têtes ou des marionnettes :